lundi 26 juillet 2010

Rééducation du supraépineux (utilisation du Theraband)


La rééducation du muscle supra-épineux!

Le conflit sous-acromial

Le premier stade de l'usure de la coiffe des rotateurs

La source de douleur de l'épaule la plus fréquente après 40ans!

La coiffe des rotateurs est l'ensemble des muscles et des tendons qui forment l'épaule et entourent la tête de l'humérus au niveau de cette articulation.  Ces muscles servent à donner la force pour permettre l'élévation du bras et ses diverses rotations, mais participent également à la stabilité de l'épaule.

Avec l'âge, le tendon du sus-épineux, le plus souvent atteint, perd ses qualités élastiques, s'épaissit, et vient entrer en conflit avec l'acromion (acromion : partie de l'omoplate située au-dessus du tendon). 

Ce frottement répété contribue à la formation d'un bec osseux situé sous l'acromion appelé ostéophyte. En retour, ce bec osseux vient agresser la partie superficielle du tendon sous-jacent, et provoque l'accélération de son usure et des douleurs de passage.

Les douleurs de conflit antérieur de l'épaule sont spontanée, sans effort déclenchant ni notion de traumatisme.Au début elles sont liées au mouvement à l'occasion de gestes courants, comme ôter un vêtement. Puis, elles deviennent nocturnes et réveillent souvent le patient au milieu de la nuit. La force du bras reste le plus souvent conservée en dehors des épisodes douloureux aigus.

DIAGNOSTIC


L'âge du patient (après 40 ans), le caractère des symptômes et l'examen clinique précis effectué par le praticien contribuent au diagnostic de conflit sous-acromial.

Les manoeuvres d'examen servent à mettre en évidence les douleurs provoquées lorsque le tendon du sus-épineux vient accrocher le bec de l'acromion. Ce passage s'avère pénible. Le plus souvent la mobilité et la force du bras sont conservées. Les radiographies simples de l'épaule ne permettent pas de visualiser les tendons mais montrent parfois le bec situé sous l'acromion.

L'échographie réalisée par un praticien entraîné permet, par son caractère dynamique, de mettre en évidence le conflit, qui se caractérise par l'accrochage du tendon du sus-épineux sous l'acromion et par la présence d'une inflammation de l'espace sous-acromial.

TRAITEMENT
Le traitement de ces douleurs repose sur plusieurs axes :

  • Empêcher l’aggravation des douleurs en diminuant ou en arrêtant les activités contraignantes pour celle-ci et en corrigeant les gestes responsables du surmenage de l’épaule.
  • Éviter les tractions prolongées sur l’épaule : port de charges lourdes (valises, cartables,...), promenade avec un chien tirant sur sa laisse, pratique de la planche à voile.
  • Éviter les positions de contraintes : travail au-dessus du plan des épaules : plus les bras sont en hauteur et plus les épaules travaillent, évitez les plans de travail trop hauts, se servir d’échelle pour atteindre des étagères ou pour travailler à bonne hauteur.
  • Éviter le travail à bout-de-bras : là aussi, les épaules sont surmenées, travaillez donc le plus près possible du corps (port de charges...)
  • Éviter les stations prolongées sur les coudes, sur la plage par exemple qui surcharge également les épaules
Le traitement vise à éliminer l’inflammation des tendons. Des séances de rééducation seront nécessaires afin de stabiliser la tête de l’humérus et de l’abaisser par un travail en décoaptation complété par de la physiothérapie associant ultrasons ,électrothérapie, ionisation. 


Certains exercices peuvent être proposés à faire au domicile : Les 2 bras collés au corps les mains tenant une canne devant vous à l’horizontale .Sans aucun mouvement vous poussez et vous tirez alternativement comme pour allonger ou comprimer la canne par séquence de 10 secondes.


Un traitement par antalgiques peut être proposé en fonction de l’importance des douleurs.  

Les infiltrations peuvent être proposées dans certains cas, quand l’inflammation est trop importante. Une ou plusieurs infiltrations peuvent être nécessaires (en général, pas plus de 3). L’intérêt de cette infiltration est double : stopper l'inflammation et effectuer dans de bonnes conditions la rééducation

En cas d’échec du traitement médical bien conduit, le traitement chirurgical peut être proposé.

samedi 24 juillet 2010

Lumbar Manipulation


Démonstration d'une manipulation lombaire classique

Engourdissement et picottements au niveau des membres supérieurs

Les membres supérieurs

Quand les engourdissements surviennent...

L'engourdissement (paresthésie) est une sensation anormale, générale ou localisée, caractérisée par une diminution de la sensibilité, des fourmillements ou des picottements.  Il s'agit d'un signe neurologique associé à une perturbation de la transmission des signaux entre la peau et le cerveau.




Il y a plusieurs causes possibles:

  • Position assise ou debout prolongée
  • Blessure: un traumatisme au cou peut vous faire sentir un engourdissement partout le long de votre bras ou la main, tandis qu'un traumatisme au bas du dos peut provoquer un engourdissement ou de picotement dans le bas du dos et les jambes.
  • Hernie discale cervicale ou lombaire
  • Compression des nerfs périphériques par un anévrysme vasculaire(55 ans et plus), une tumeur, ou une infection (fièvre, sueur et déficit neurologique)
  • Zona (douleur localisé au niveau du tronc)
  • Syndrome du canal carpien (de plus en plus fréquent chez les grands utilisateurs d'odrinateur)
  • Diabète
  • Migraines
  • La sclérose en plaques (trouble à la marche, spasticité, vertige, vision double, trouble de vision des couleurs, fuite urinaire, impuissance)
  • Accident ischémique transitoire (AIT): déficit neurologique dont la durée est inférieur à 24 heures chez des personnes généralement suivies pour une dyslipidémie,hypertension artérielle ou une maladie cardiaque
  • Hypothyroïdie: manque d'énergie, irritabilité, gain de poids,frilosité, peau pâle,cheveux secs)
  • Phénomène de Raynaud: trouble de la circulation aggravé par le froid
  • Déficit en vitamine B12
  • Anomalies du taux de calcium, sodium et ou potassium
  • Prise de certains médicaments
  • Consommation d'alcool et ou de café

vendredi 23 juillet 2010

Entorse de la cheville à répitition




L'instabilité chronique de la cheville est une complication fréquente de l'entorse de la cheville.  Elle est caractérisée par la répétition de plus en plus fréquente et de plus en plus facile d'entorses du versant externe de la cheville.

Ces instabilités font le lit de l'arthrose talo-crurale secondaire. Elle se manifeste généralement, dans un contexte d’entorses à répétition, par une insécurité à la course ou à la marche, sur terrain accidenté voire plat, associée parfois des douleurs même en dehors des épisodes aigus.

L’examen clinique est destiné à mettre en évidence la laxité du ligament latéral externe (LLE). Cette recherche est bilatérale et comparative pour éliminer ou apprécier une possible hyperlaxité constitutionnelle que l’on pourra éventuellement retrouver au niveau d’autres articulations (doigts, coudes, épaules).


Elle impose un traitement spécifique, pouvant faire appel à différentes techniques de
ligamentoplastie de substitution.

Prévention
  • Il est important de noter que la reprise de l'activité sportive ne doit se faire que sur une cheville saine, complètement guérie. Si vous reprenez trop tôt le sport, vous risquez d'aggraver encore plus votre mal et donc votre indisponibilité.
  • Protégez votre cheville à l'aide d'une chevillère avant de pratiquer votre sport. Cela aura pour effet de soutenir votre articulation lors des chocs, changements de direction. Cela vous permettra aussi de vous sentir plus en sécurité et vous permettra d'être plus libre dans votre pratique.
  • Si vous ne possédez pas de chevillère, posez-vous ou faites vous poser un strapping.
  • Renforcez votre cheville par des petits exercices de proprioception que vous pouvez faire tranquillement chez vous. Ces exercices tous simples (saut sur une jambe vers l'avant/l'arrière, maintien de la stature sur une jambe puis descendre/remonter...) renforceront vos muscles de la cheville et amélioreront votre équilibre. En améliorant votre stabilité, vous diminuerez les risques de faire de mauvais appuis et de vous blesser.
  • Travaillez la corde à sauter. De même que la proprioception, le travail en corde à sauter sollicitera beaucoup votre cheville et la fera donc travailler en musculation et en équilibre. Alternez les enchaînements afin que ce ne soit pas trop rébarbatif (pieds joints, pied droit/gauche, sur un pied...).

L'entorse de la cheville (3 stades)


L'entorse de la cheville est une pathologie très fréquente qui survient dans la vie courante ou lors de la pratique d'un sport.  Bien que banale, il ne faut cepandant pas la négliger en raison des forts risques de récidives et des séquelles potentiellement douloureuses.
Une entorse est une lésion ligamentaire traumatique due à un mécanisme indirect et n'entraînant pas de perte (permanente ou temporaire) des rapports normaux des articulaires. Ces entorses constituent le motif de consultation le plus fréquent en traumatologie courante.
Elles représentent, tous sports confondus, 15 à 20 % des traumatismes sportifs mais surviennent volontiers dans les sports collectifs avec changements brutaux d’appui (ex: basket ball, football, soccer, volley-ball). La plupart de ces entorses se produisent en inversion du pied et intéressent le ligament collatéral latéral (LLE, ligament latéral externe).

Les entorses de la cheville sont classées en trois groupes de gravité croissante:

STADE 1

Les entorses bénignes correspondent anatomiquement à une élongation ligamentaire sans rupture complète d'un ou plusieurs faisceaux du LLE.
On retrouve une douleur à la palpation de la malléole externe.  En revanche, la cheville est stable et sa mobilisation vers l'intérieur (varus) ne dépasse pas l'angle habituel et physiologiquem.  Il n'y a pas d'oedème ni d'ecchymose.
À ce stade, l'entorse guérira entre 2 à 3 semaines et la reprise sportive est envisagée après 8 jours (avec strapping).

STADE 2

À ce stade, il s'agit d'une déchirure incomplètes des faisceaux ligamentaires.   Il existe un oedème de la cheville et souvent associée à une ecchymose.  La mobilisation de la cheville vers l'intérieur (varus) présente une laxité bien que souvent la douleur ne permette pas de faire cette mobilisation.

Le traitement doit être précoce.  Il faut faire de la compression pendant un minimum de 30 minutes (pour limiter l'oedème), appliquer du froid (cryothérapie) et un bandage compressif allant de la racine des orteils jusqu'à la mi-mollet.

Les béquilles seront préférables pour les 3-4 premiers jours.  La cicatrisation prend environ 3 semaines mais des soins par un professionnel en santé musculo-squelettique sont nécessaires au bout de quelques jours pour éviter l'enraidissement de l'articulation.

STADE 3

À ce stade, un ou deux faisceaux du ligaments sont complètement rompus.
La cheville gonfle presque instantanément et un hématome se forme.  Une radiographie sera nécessaire pour rechercher des lésions associées.  
La chirurgie sera souvent envisagée pour les sportifs jeunes de bon niveau.  Un traitement identique au deuxième stade est aussi possible.  Le port de l'atèle sera aussi envisagé, en fonction de l'oedème.


Comme l'examen physique est difficile en raison de la douleur associée, le diagnostic clinique d'une entorse grave repose sur un faisceau de signes :
  • Le traumatisme a été violent, avec impression de déboîtement ou de grand déplacement. La sensation d'un craquement, surtout s'il a été audible, est très évocatrice. Par contre l'intensité de la douleur et de l'impotence fonctionnelle n'est pas parallèle à la gravité de l'entorse. Au contraire après la douleur initiale fulgurante commune à tous les types d'entorse, on observe dans les entorses graves une sédation presque totale pendant quelques heures, suivie d'une douleur permanente peu intense (classique évolution en trois temps), n'entraînant qu'une impotence modérée. Au maximum, une sensation d'instabilité indolore à l'appui est très évocatrice (mais elle est très rarement retrouvée).
  • Il existe un volumineux hématome sous-cutané pré- et sous-malléolaire, apparu très précocement dans les minutes qui suivent le traumatisme. Quelques heures après, la région péri-malléolaire est gonflée par un œdème plus étendu, la diffusion de l'hématome jusqu'à la peau étant responsable de son aspect ecchymotique. Seuls le volume de l'œdème et l'étendue de l'ecchymose sont ici des signes de gravité.
  • La mise en évidence d'une laxité tibio-astragalienne externe à l'examen clinique dynamique est aussi un signe de gravité.


LE TRAITEMENT
Le repos 
Vous devrez peut-être vous reposer la cheville, soit complètement, soit partiellement, selon la sévérité de l’entorse. Utilisez des béquilles tant que la position debout sera douloureuse.

La glace
L’utilisation de sacs de glace, de bains d’eau glacée ou de massages avec de la glace peut diminuer l’enflure, la douleur, les ecchymoses et les spasmes musculaires. Utilisez la glace jusqu’à 72 heures après l’accident. N’appliquez pas de chaleur pendant au moins trois jours.

La compression
Mettre un bandage compressif autour de la cheville peut s’avérer le meilleur moyen d’éviter l’enflure et les ecchymoses. Vous devrez probablement comprimer votre cheville pendant une journée ou deux, peut-être même jusqu’à une semaine ou plus.

L’élévation
Le fait de surélever la cheville au moins au niveau du cœur aide à minimiser l’enflure et les ecchymoses. Si possible, gardez la cheville surélevée pendant deux à trois heures chaque jour.

Rééducation proprioceptive précoce
Consultez votre professionnel en santé musculo-squelettique

jeudi 22 juillet 2010

Syndrôme d'hyperlaxité ligamentaire

DÉFINITION
Il s'agit d'une augmentation exagérée de la mobilité des articulations due à une altération du collagène. Elle touche environ 10-15% de la population. Elle est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes et plus fréquente au cours de l’enfance et diminue avec l'âge. 

L’hyperlaxité n'est pas une condition problématique. Pour certaines personnes, c'est même un avantage lors de la pratique d'activités artistiques ou de certains sports.   Le problème médical se produit lorsque l'hyperlaxité est accompagnés de symptômes tels que douleurs fréquents dans les articulations (arthralgies), luxations, subluxations, tendinites, troubles cutanés, prolapsus rectal ou utérin, l'arthrite précoce, etc. 

Lorsque cela arrive, il est appelé alors syndrome d'hyperlaxité articulaire (SHA).
C'est un syndrome chronique, encore mal connu par les patients et les professionnels de la santé, malgré le fait qu'il est le plus fréquent de troubles héréditaires des fibres de collagène (HDCT).

SYMPTOMES

  • Entorses,tendinites, bursites à répétition.
  • Ostéoarthrite précoce
  • Subluxations ou luxation de l'épaule,genou ou cheville
  • Douleur au genou, douleur au dos
  • Hernies discales, spondylolisthesise
  • Syndrome temporo-mandibulaire
  • Syndrome du tunnel carpien


DIAGNOSTIC
Le syndrome d'hyperlaxité ligamentaire est diagnostiqué par la présence de :

  • 2 critères majeurs 
  • par l'association d'un critère majeur et de 2 mineurs 
  • par la présence de 4 symptomes mineurs


Critéres majeurs
A Score de Beighton 4/9 ou plus
Arthralgie de plus de 3 mois dans 4 articulations ou plus

Critéres mineures
Score de Brighton de 1, 2 or 3/9
Arthralgies (> 3 mois) dans 1 à 3 articulations ou douleur du dos (> 3 mois), spondylose, spondylolisthesise.
Dislocation/subluxation dans plus qu'une articulation
Dislocation/subluxation dans une seule localisation plus qu'une fois.
Lésion du tissu mou > 3 lesions (e.g. epicondylite, tenosynovite, bursite).
Syndrome Marfanoide.
Anormalies cutanée.
Anomalies occulaire.
Insuffisance veineuse, prolapsus utérin ou rectal.

TRAITEMENT
La prescription de séance d'exercices pour renforcer les muscles et prévenir les traumatismes peut être assuré par un professionnel de la santé (médecin, chiropraticien, physiothérapeute, kiné)

Conseils en ergothérapie:
Il s'agit ici de prévenir les conditions de nature à être accompagné par de la douleur ou source de traumatismes.

Autres:
Orthése pour protéger ces muscles et ces articulations.
Psychothérapie de soutien par un psychologue
Perte de poids
Traitement approprié en cas de prolapsus

mercredi 21 juillet 2010

Les bienfaits de l'Oméga 3




Les molécules d'oméga-3 présentent une longue chaîne hydrogénocarbonée avec plusieurs doubles liaisons (on parle aussi d'acides gras polyinsaturés : ce qui signifie que la chaîne n'est pas entièrement saturée en atome d'hydrogène H).
La notion d'oméga-3 est un terme générique qui regroupe différents acides gras : l'acide éicosapentaénoique (EPA), 
  • l'acide docosahexaénoique (DHA) 
  • l'acide docosapentaénoique (DPA)

Les acides gras (pas seulement les oméga-3) jouent un rôle capital dans le corps humain, il agissent souvent comme des hormones pour délivrer divers messages, c'est le cas par exemple après une blessure : le corps émet alors des signaux caractéristiques de l'inflammation. Divers acides gras (comme les prostaglandines) interviennent dans ce mécanisme de l'inflammation. Ils ont donc un rôle anti-inflammatoire.

LES SOURCES
Nous retrouvons plusieurs sources d'oméga-3 dans l'alimentation.
  • Le poisson et les fruits de mer (notamment le saumon, le maquereau et la sardine)
  • Les huile d'origine végétale
  • Les épinards
  • Les noix
  • Les graines de lin et de chia

SON ROLE
Les oméga-3 auraient un rôle très bénéfique contre diverses maladies inflammatoires comme : la polyarthrite rhumatoïde, la prévention contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires.  Dernièrement on a aussi mis en évidence son efficacité dans le traitement de la dépression.

DOSAGE
Acheter des suppléments dont la teneur en AEP et en ADH est indiquée sur l’étiquette. La majorité des produits renferment 180 mg d’AEP et 120 mg d’ADH, soit un total de 300 mg d’oméga-3 par gélule de 1 000 mg.
Protection cardiovasculaire
  • Pour les personnes en bonne santé : consommer au moins 500 mg d’AEP/ADH par jour, sous forme de suppléments.
  • Pour les personnes souffrant d’une maladie cardiovasculaire : consommer au moins 900 mg d’AEP/ADH par jour, sous forme de suppléments. Ceci permet une réduction des taux de triglycérides sanguins. Prendre des suppléments d’huiles de poisson fournissant de 3 g à 4 g par jour d’AEP/ADH. Commencer par une dose faible et l’augmenter graduellement. L’effet bénéfique peut prendre de 6 semaines à 3 mois à se manifester.

Arthrite rhumatoïde
Prendre chaque jour de 3 g à 4 g d’AEP/ADH sous forme de suppléments. L’effet bénéfique peut prendre jusqu’à 3 mois à se manifester.
Dépression
Ce supplément est sécuritaire et peut être utilisé en cas de dépression, en conjonction ou pas avec des antidépresseurs. La dose courante est de 1 g d’EPA.

La vitamine B3


La vitamine B3 est une vitamine hydrosoluble (soluble dans l’eau). Elle regroupe deux composés : l’acide nicotinique (niacine) et la nicotinamide (niacinamide).


Vitamine B3

SON RÔLE
La niacine est à l’origine de deux importants coenzymes qui participent à plus de 200 réactions enzymatiques; elle est donc partie prenante d’un grand nombre de fonctions. Elle permet notamment la dégradation et l'utilisation des protéines, des lipides et des glucides. Elle joue un rôle dans la formation des globules rouges, la circulation sanguine, le transport de l’oxygène aux cellules, le fonctionnement du système digestif et du système nerveux. Elle est également nécessaire à la synthèse des hormones sexuelles et à la production des neurotransmetteurs.

LES SOURCES
Les produits laitiers, les abats (foie) et le poulet, le poisson (saumon, morue et thon) ainsi que les arrachides.

LE SUPPLÉMENT
La dose recommandée quotidiennement est de 16mg (homme) et 14mg (femme).

Les suppléments de vitamine B3, comme c'est le cas pour les autres vitamines du groupe B, sont mieux absorbés lorsqu'on les prend avec un repas.

UN TRAITEMENT?
On utilise la niacine depuis les années 1950 pour faire baisser les taux de lipides sanguins, mais c'est en 1975 que la première étude de grande envergure fut publiée. Depuis, de nombreux essais cliniques ont confirmé que la prise de hautes doses de niacine (de 500 mg à 3 000 mg par jour) constitue un traitement efficace pour l'hypercholestérolémie.  De fait elle permet d'augmenter de façon importante (de 20 % à 35 %) le taux de HDL (le « bon » cholestérol), faire diminuer le taux de LDL (le « mauvais » cholestérol) et réduire les taux de triglycérides.  Elle permettrait aussi de traiter l'arthérosclérose (conjointement avec une médication appropriée).

Utilisée comme traitement médical, la vitamine B3 requiert des dosages supérieurs à l'apport nutritionnel recommandé (voire même à l'apport maximal tolérable).  L'avis d'un professionnel de la santé est nécessaire et ne devrait jamais être utilisée en automédication car les effets secondaires sont fréquents et possiblement dangeureux.

Pour ces informations supplémentaires
http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201407/16/01-4784470-mauvais-cholesterol-la-vitamine-b3-un-traitement-a-haut-risque.php

mardi 20 juillet 2010

La pubalgie : le mal des sportifs

La pubalgie est une affection douloureuse du pubis (symphise pubiennet) et des muscles ou tendons avoisinants.  Syndrome douloureux du carrefour pubien, la pubalgie est révélée par des symptomes tels que les douleurs abdominales ou des douleurs au niveau des adducteurs. 

Cette pathologie survient habituellement chez des sportifs soumis à un entrainement intensif (ex: football, tenniss, danse...).  La pubalgie témoigne d'un surmenage sportif entrainant des microtraumatismes répétés au niveau des muscles impliqués (abdominaux, adducteurs et psoas)



L’origine des douleurs est due à un déséquilibre musculaire dans la stabilisation du bassin ( déséquilibre entre des adducteurs forts et rétractés et une paroi abdominale faible).

On distingue 3 causes de la pubalgie:

  • La tendinite des adducteurs de la cuisse
  • L'ostéo-arthropathie pubienne (arthrite du pubis)
  • Pathologie de la paroie abdominal
LE TRAITEMENT
Le professionnel en santé musculo-squelettique pourra utiliser les ultrasons, l'électrothérapie et la thérapie manuelle pour diminuer les douleurs.  

La phase de rééducation sera aussi capitale afin de prévenir les récidives.  Il sera alors nécessaire d'assouplir les muscles toniques, de renforcer les muscles obliques et transverses, de travailler à améliorer la posture du bassin et du dos.

lundi 19 juillet 2010

Les lésions musculaires (2)

4 - LA CONTUSION

Contrairement aux pathologies précédentes, la contusion est une traumatologie due à un choc direct sur le muscle.  Suite au traumatisme, le muscle peut être plus ou moins lésé, les fibres musculaires plus ou moins abîmées (écrasement, déchirure). Un léger saignement interne (hématome intramusculaire) ou un gonflement sous cutané peuvent se produire.

Les conséquences peuvent être relativement minimes si le choc a été léger. Le plus souvent elles n'empêchent pas la pratique physique. Par contre en cas de coup sévère, les fibres musculaires peuvent avoir subit un déchirement important équivalent à une déchirure (catégorie 6) voire à une rupture musculaire. L'important est de traiter l'hématome afin d'éviter que celui-ci empêche la cicatrisation du muscle et/ou se calcifie, ce qui dans les deux cas fragilise la fibre musculaire.

Soins
Il ne faut en aucun cas étirer le muscle, ni le masser, ni lui appliquer de la chaleur. Pour les cas bénins, le traitement passe par l'application de glace et par le respect d'un repos relatif de deux ou trois jours. Pour les cas graves, il s'agit également de glacer, de prendre du repos complet et d'aller consulter chez un professionnel de la santé qualifié.


5- L'ÉLONGATION

L'élongation consiste en de micro-déchirures musculaires dues à un dépassement de l'élasticité des fibres sans grande atteinte des tissus. Elle provient d'un étirement inhabituel.
Elle est repérable par la sensation de piqûre qui l'accompagne. À l'inverse de la courbature, cette douleur liée à une élongation intervient pendant l'exercice. Elle disparaît généralement pendant le repos pour réapparaître au cours des exercices suivants.

Soins
Un repos complet de plusieurs jours est impératif et doit être accompagné de soins médicaux.

6 - LA DÉCHIRURE ou LE CLAQUAGE

La déchirure est une rupture d'un grand nombre de fibres musculaires. Souvent assimilée à un coup de poignard, la douleur soudaine et violente impose l'arrêt immédiat de l'exercice. La rupture est accompagnée d'une hémorragie locale. La palpation révèle une douleur très vive et précise.


Dans cette pathologie comme dans la précédente, le muscle est allé au-delà de son élasticité normale.

Le "claquage" est, dans le milieu sportif, un accident fréquent regroupant plus de 50% des accidents musculaires. Nous notons 3 principaux facteurs de risque : le manque de souplesse, une blessure mal soignée et une fatigue musculaire importante.

Soins
La récupération d'une déchirure passe par un repos important - souvent supérieur à 30 jours - et des soins médicaux appropriés.
Une déchirure mal soignée peut engendrer d'autres blessures plus marquées comme une rupture du muscle. L'hématome apparu lors de cette pathologie peut entraîner une mauvaise cicatrisation et/ou une calcification rendant la fibre musculaire plus fragile.

7 - LA RUPTURE

C'est l'accident le plus grave. Il consiste en une déchirure transversale du muscle et provoque une impotence fonctionnelle immédiate et totale.

Cliniquement on est proche de la déchirure avec en plus l'existence d'une tuméfaction (gonflement) au niveau de la rupture, le muscle étant rétracté. L'instauration d'un œdème et d'un hématome est rapide. Les causes sont multiples : un muscle déjà blessé, un mauvais échauffement, des gestes mal adaptés…..

Soins
Le traitement passe par une application de froid sur la zone douloureuse, par un repos complet de un à deux mois et par des soins médicaux divers (antalgiques, anti-inflammatoires, kinésithérapie…).

Les lésions musculaires (1)

D'un point de vue clinique, nous pouvons classer les lésions musculaires en 7 catégories, de la plus bénigne à la plus grave. 
Les trois premières catégories regroupent des problèmes principalement fonctionnels (troubles de la contraction), la 4ème a trait aux pathologies provoquées par un choc direct alors que les 5ème, 6ème et 7ème catégories rassemblent les déchirures de la structure musculaire.

1 - LA COURBATURE
Les courbatures se traduisent par une douleur musculaire qui apparaît après l'exercice et peut durer de 24 à 48h. Elles sont principalement dues à trois causes :
  • Des petits épanchements de sang provoqués par rupture des capillaires sanguins;
  • Une accumulation de déchets (acidité, ammoniac…) dans le muscle;
  • Un épuisement des stocks de glycogène
Soins
Un bon bain chaud, des massages et des étirements doux permettent d'accélérer la disparition des courbatures.

2 - LA CRAMPE
La crampe est une contraction involontaire et très intense du muscle. Elle survient subitement et s'accompagne d'une douleur importante. Elle peut disparaître spontanément mais laisse néanmoins une contracture dans les jours suivants son apparition. La crampe apparaît le plus souvent pendant l'effort mais peut aussi survenir au repos.


La contraction musculaire nécessite l'arrivée d'un courant électrique au niveau des fibres puis une libération de calcium. La contraction prend fin lorsque le calcium est récupéré de manière active par la membrane du muscle (réticulum).


Il est très difficile de savoir quel mécanisme est précisément à l'origine d'une crampe, cependant, nous savons que sa persistance est liée à la survenue d'un cercle vicieux au niveau de ces mécanismes de la contraction-relaxation musculaire :
les contractions répétées empêchent l'entrée des substrats et la sortie des déchets  --> l'accumulation acide qui en résulte bloque la transformation d'énergie par le muscle --> ne disposant pas de l'énergie nécessaire, les mécanismes actifs d'enlèvement du calcium ne peuvent fonctionner -->le calcium reste sur place favorisant la poursuite de la contraction musculaire.

Les crampes d'effort sont favorisées par des facteurs variés parmi lesquels les plus importants sont sûrement: une déshydratation avancée associée à un déséquilibre ionique (potassium, sodium, calcium, magnésium) et une acidité du muscle.


Soins

Le traitement d'urgence consiste à étirer progressivement le muscle, éventuellement à le masser et à le maintenir à la chaleur. La contraction du muscle antagoniste (opposé) produit une inhibition de la contraction du muscle douloureux.
L'absorption d'eau et de sel (chlorure de sodium) est souvent pratiquée sur les terrains de sport.Dans les heures et les jours qui suivent une crampe, le sportif a intérêt à se reposer, se faire masser, s'étirer et s'hydrater.

3 - LA CONTRACTURE

Comme son nom l'indique, la contracture provient de la contraction exagérée d'une partie du muscle. La douleur est d'abord ressentie à l'issue de l'exercice, pendant les phases de repos. Si l'effort est poursuivi, le muscle "se raidit" de plus en plus ; la douleur devient sensible au cours de l'exercice puis très incommodante à la fin de celui-ci. Le sportif perçoit distinctement une zone gênante. Un point "dur" se révèle à la palpation.

La contracture peut provenir d'une contraction réflexe visant à protéger le muscle et la ou les articulations en jeu suite à un étirement important. L'origine peut être également une fatigue importante du muscle entraînant des désordres de certaines molécules au niveau cellulaire (calcium, potassium, magnésium). Cette pathologie peut enfin être favorisée par une lésion musculaire récente (élongation, déchirure, contusion…) qui fait que la fibre musculaire n'est pas totalement fonctionnelle.

Soins
Chaleur et repos de quelques jours, massages (kinésithérapie), étirements quand la douleur a disparu, soins médicaux (relaxant musculaire, mésothérapie….) constituent le traitement de base des contractures.
Dans le cas de problèmes de stature, le traitement passe par la prise en compte et la correction du déséquilibre.

dimanche 18 juillet 2010

Le vertige paroxystique positionnel bénin

DE QUOI S'AGIT-IL?

C'est le vertige le plus fréquent en ORL. Ce vertige rotatoire et bref est déclenché par l'orientation de la tête selon un certain plan. 

Le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) ou vertige de posititon, est un vertige ressenti de manière intermittente et de courte durée (moins d'une minute).  Il se manifeste toujours du même coté.  Le VPPB survient lorsqu'il y a un dysfonctionnement dans le systeme vestibulaire, situé dans l'oreille interne.  Le rôle du système vestibulaire est de détecter les mouvements et l'orientation du corps dans l'espace afin de maintenir son équilibre.


Ce système complexe est composé principalement de 3 canaux semi-circulaires et de deux organes (utricule et saccule).  

Dans ces organes se trouvent des petits cristaux de carbonate de calcium, aussi appelés otolithes.  Il arrive que ces otolithes se retrouvent délogés, ce qui permet alors leur déplacement vers les canaux semi-circulaires lors des mouvements de la tête. C'est leur présence dans les canaux qui provoque le vertige puique les otolithes empêchent les canaux de fonctionner normalement.


L'INCIDENCE
Augmente considérablement après l'âge de 55ans et touche deux fois plus de femmes.

LE TRAITEMENT
Le professionnel en santé musculo-squelettique peut traiter de facon efficace le VPPB.

Le but des traitements est de retourner les cristaux (otolithes) à leur emplacement original.  Pour ce faire, le clinicien utilisera des techniques dites de repositionnement ou de libération.  Il existe plusieurs variantes.  

Les taux de réussites observés sont de 90% et le patient est "guéri" en quelques scéances (1 à 5, selon le canal atteint).  Le clinicien prescria par ailleurs des exercices complémentaires à faire à la maison pour accélérer la guérison et éviter les récidives.

samedi 17 juillet 2010

Combien de calories je dépense en 1 heure d'activité sportive?

Comment bruler des calories?
Rien de plus simple! Il suffit d'être en vie!  Votre corps brûle constamment des calories pour faire fonctionner vos organes: c'est ce qu'on appelle le métabolisme de base.  Cette énergie représente la plus grande proportion de votre dépense énergétique, soit jusqu'à 70%.
Notre masse musculaire a une influence directe sur le métabolisme de repos.  En effet, pour fonctionner, nos muscles doivent aussi brûler des calories.  D'une manière générale, la consommation musculaire en calories correspond environ à 13kcal / kg de muscles.



Rappelons que pour perdre un kilogramme de graisse corporelle, il vous faudra bruler 8000kcal!

Combien de calories brule-t-on par heure d'activité physique?
Le nombre de calories brûlées pendant une activité physique varie en fonction de la discipline sportive, de l'effort fourni, ainsi qu’en fonction de la condition physique de la personne et de son poids.

Ces exemples vous indique le nombre de calories brûlées par heure d'activité aérobique pour une personne entre 55 kg et 85 kg. Il s’agit toujours de valeurs moyennes pour une activité pratiquée .

Quelques exemples:
  • Course longue distance:  730-1124
  • Squash:  704-1084
  • Roller:   660-1020
  • Step:   640-990
  • Dance intense:   550-850
  • Natation:   520-800
  • Basket-ball:   460-708
  • Boxe (entrainement):   487-750
  • Football:   436-676
  • Musculation:   340-530
  • Hockey sur glace:   433-830
  • Karaté, Judo:   541-830
  • Cyclisme (16km par heure):  330-505
  • Marche à pied(8km par heure ou 132 pas minute):   395-610
  • Marche à pied(3km par heure ou 50 pas minute):   160-250
  • Position assise:    65-100

Il faut relativiser la dépense calorique liée au sport. Ainsi, une heure de marche en terrain plat vous permet de brûler 160 kcalories : la seule consommation d'un verre de soda ou d'un fruit annule cette dépense !

Ainsi, l'activité sportive a surtout pour objectif d'augmenter la masse musculaire, car la dépense d'énergie est peu significative et ne justifie en général pas une prise alimentaire supplémentaire (sauf pour les grands sportifs qui dépensent effectivement beaucoup d'énergie).

Bruler des graisses en faisant de l'exercice

L'activité physique fait-elle vraiment maigrir?

Pour comprendre le phénomène énergétique du corps, il faut savoir que les nutriments qui apportent de l’énergie au corps sont les glucides et les lipides.
Le problème, c'est que notre organisme ne puise pas de manière équivalente dans nos réserves de glucides et de lipides.  Tou va dépendre de l'intensité de l'effort que vous fournirez.  Contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'est un effort modéré et prolongé qui va essentiellement mobiliser les réserves de lipides.  Les exercices intenses, eux, brulent surtout les glucides, qui sont disponibles plus rapidement mais dont les ressources sont limitées!  À titre d'exemple, mieux vaut marcher / faire du vélo pendant 1heure que de courir pendant 15 minutes.  Donc, plus l'intensité d'un effort est faible, plus l'énergie apportée par les lipides est importante.



Pour évaluer l’intensité d’un effort, un professionnel de la santé peut se baser sur un paramètre propre à chaque individu, baptisé la VO2 max, c’est à dire le volume maximum d’oxygène consommé par quelqu’un lors d’un exercice. Un exercice qui va mobiliser les graisses doit ainsi se situer entre et 40 et 50 % de la VO2 max.

On peut aussi se référer de façon simple à sa fréquence cardiaque (nombre de battements cardiaques par minute), et calculer la fréquence cardiaque d'endurance à partir de la fréquence maximale théorique et de la fréquence de repos. 

La fréquence maximale théorique se calcule en retranchant l'âge du sujet à 220, soit par exemple pour un sujet de 40 ans: 220-40=180. Pour une fréquence cardiaque de repos de 60, la fréquence cardiaque d'endurance sera de 120. 

Il faut par ailleurs insister sur la régularité et la répétition : ainsi vous stimulez de manière régulière votre organisme. En résumé, mieux vaut faire cinq fois 30 minutes d’efforts modérés dans une semaine, que 2h30 de sport le week-end !

vendredi 16 juillet 2010

Carence majeure en vitamine D

Pas moins de 59 % des jeunes présenteraient une carence en vitamine D dans le sang, montre une étude réalisée en partie à l'Université McGill.

Une insuffisance de cette vitamine dans l'organisme est liée à l'augmentation du gras corporel, à l'affaiblissement musculaire et à diverses maladies comme :
  • le cancer
  • l'ostéoporose
  • le diabète
  • les maladies cardiovasculaires
  • les maladies auto-immunes
Cette recherche est la première à relier clairement les niveaux de vitamine D à l'accumulation de gras dans le tissu musculaire.  Les médecins savent depuis longtemps que la vitamine D est essentielle à la force musculaire. D'autres travaux ont montré que les personnes âgées alitées reprennent rapidement des forces lorsqu'elles consomment de la vitamine D ou encore qu'un bébé dont la mère a eu une carence en vitamine D pendant sa grossesse a généralement une masse osseuse inférieure à la normale en grandissant.

Surprise!
Les auteurs sont surpris des résultats actuels, puisque les participants à l'étude étaient de jeunes californiennes profitant d'une bonne alimentation et d'une bonne exposition au soleil (reconnue pour déclencher la production de vitamine D par l'organisme).

Ce qui entraîne une carence en vitamine D dans le groupe étudié n'est donc pas clairement établi, note le Dr Richard Kremer de l'Université McGill.

"Des niveaux élevés de vitamine D pourraient contribuer à réduire le tissu adipeux. Ou bien le tissu adipeux pourrait absorber et retenir la vitamine D de sorte que les personnes en surpoids pourraient souffrir de carence en vitamine D.", dit le Dr Richard Kremer, Université McGill.

Ces nouvelles données confortent celles recueillies lors d'une autre étude de la même équipe qui associaient de faibles taux de vitamine D à une augmentation de la graisse viscérale chez les jeunes filles.

Recommandations
Le Dr Kremer rappelle que d'autres études doivent maintenant être réalisées afin de vérifier si la prise de suppléments de vitamine D est efficace pour réduire l'accumulation de gras dans les muscles ou augmenter la force musculaire.

Posologie de la vitamine D
Prévention et traitement de l'ostéoporose. 
Les recommandations vont de 400 UI (10 µg) de vitamine D jumelée à 700 mg de calcium par jour jusqu'à 800 UI (20 µg) de vitamine D jumelée à 1 200 mg de calcium chez les personnes à risque ou souffrant d'ostéoporose. La prise doit être continue.
Prévention du cancer. 
La Société canadienne du cancer recommande un supplément de 1 000 UI (25 µg) par jour de vitamine D3 en automne et en hiver. Les adultes qui ont des risques plus élevés de carences en vitamine D devraient en faire autant durant toute l’année : les personnes âgées, celles qui ont une pigmentation cutanée foncée, qui vont peu à l’extérieur ou qui portent des vêtements recouvrant la majeure partie de leur corps.

Plusieurs experts estiment que la position de la Société canadienne du cancer, bien qu’elle constitue un progrès par rapport à celle de Santé Canada, reste trop conservatrice par rapport aux données scientifiques probantes. Ils recommandent plutôt un dosage quotidien de 2 000 UI à 4 000 UI de vitamine D3. En été, la dose peut être réduite, à condition de s’exposer au soleil régulièrement (sans prendre de coup de soleil).

Médecine anti-âge : une médecine préventive

À CHAQUE AGE SES SOINS
La médecine anti-âge étant une médecine préventive, il est souhaitable d'adopter le plus tôt possible une bonne hygiène de vie. Depuis le plus jeune âge, mais particulièrement à partir de 40 ans, la médecine anti-âge permet d'évaluer les facteurs de risque de vieillissement prématuré, et d'agir afin de préserver son capital santé. Elle agit à deux niveaux:

Niveau externe : 
agir le plus tôt possible sur les signes extérieurs du vieillissement (rides, deshydratation, relâchement des tissus, dépôts de cellulite, cernes). Ce sont les soins de médecine esthétique : peeling, mésolift, comblement de rides, injections d'acide hyaluronique, de toxine botulique (Botox®), lampe LED, lampe Flash, lumière intense pulsée, lasers...

Niveau interne : 
afin de conserver un esprit vif et un corps sain, il faut savoir préserver l'activité de nos organes. La médecine anti-âge vous aidera particulièrement à veiller à votre équilibre hormonal et à un apport suffisant en micronutriments de qualité ( vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels ).

Jusqu'à 35 ans:

  • Combattre les risques d’obésité.
  • Eviter l’exposition solaire, hydrater la peau (ceci est valable pour toutes les années suivantes).
  • Hydrater sa peau, éviter le nettoyage agressif pour garder le film de sébum qui protège des agressions extérieures.
  • Avoir une alimentation équilibrée.
  • Eviter le tabac, l'alcool
  • Faire du sport.

Entre 35-40 ans

  • Les sécrétions hormonales commencent à faiblir. Les conséquences se font sentir sur le poids, l'humeur, la qualité de la peau.
  • Avoir une alimentation équilibrée, variée et de qualité.
  • Connaître son taux de DHEA, alors à son maximum, et qui servira de base de comparaison pour les années suivantes.
  • On peut commencer les soins anti-âge pour sa peau.
  • Pratiquer une activité sportive régulière.
  • Lutter contre la sédentarité, imposée par notre mode de vie actuelle, en pratiquant une marche quotidienne, monter les escaliers...


40 ans : examen général
Les bilans effectués à partir de 40 ans sont très importants car ils serviront de référence.
  • Bilan biologique complet (cholesterol, triglycérides, sucre, fer, ferritine, marqueurs de l'inflammation, état hépatique, rénal… )
  • En cas de tabagisme, alcool, hypertension, diabète, cholestérol, sédentarité, obésité, stress : examen cardiaque d'effort pour dépister un risque coronarien, échographie (foie, pancréas, reins, prostate) et bilan radiologique (poumons).
  • Pour les femmes : mammographie (tous les 2 ans), frottis vaginal (tous les ans).
  • Hydrater davantage la peau (elle se dessèche avec l'âge).


À partir de 45 ans

  • La chute des sécrétions hormonales s'intensifie avec pour conséquence une baisse de la vitalité, des troubles métaboliques, un relâchement cutané...
  • Surveiller son taux de cholestérol, triglycérides et de sucre.
  • Pratiquer un bilan nutritionnel, un statut en acides gras.
  • Rechercher une prédisposition aux maladies cardio-vasculaires.
  • Faire une coloscopie pour le dépistage de polypes (tous les 5 ans et plus selon les antécédents familiaux).
  • Examens clinique et biologique à la recherche d'une carence en hormones (DHEA, Hormones sexuelles...)
  • Pour les femmes : mammographie (tous les 2 ans), frottis vaginal (tous les ans).
  • Poursuivre les soins à visée esthétique car le vieillissement cutané s'accélère à la périménopause.
À partir de 50 ans

  • Plusieurs examens permettront de déterminer l'âge biologique, véritable indicateur de l'état de santé global. Une prise en charge précoce des troubles pourra ainsi être instaurée.
  • Etablir un bilan hormonal (DHEA, hormones thyroïdiennes, testostérone, Prégnénolone, hormones sexuelles...).
  • Dépistage des troubles du sommeil, de l'humeur ou de la mémoire.
  • Bilans biologiques complets (statut en acides gras, bilan inflammatoire..)
  • En fonction des facteurs de risque, dépister un début d'atherosclérose par un écho Doppler des artères carotides.
  • Renforcer, si besoin est, l'organisme en anti-oxydants (vitamine C, vitamine E, vitamine B2, curcumine, acide alpha lipoïque, minéraux…).
  • Veiller à son alimentation pour éviter le déficit en oligo-éléments, réduire le stress oxydant, apporter les acides gras essentiels pour le maintien, entre autres, des fonctions cognitives (mémoire, vue, ouïe…).
  • Pour les hommes : examen de la prostate.
  • Pour les femmes : poursuivre l'examen régulier des seins (mammographie tous les 2 ans), ovaires et utérus (frottis vaginal). Faire si besoin une densitométrie osseuse.
  • Pour les 2 sexes : dépister précocément un cancer colo-rectal (test au gaïac tous les 2 ans)
  • Activité sportive recommandée pour le maintien de la masse musculaire et la lutte contre l'ostéoporose.

Après 60 ans

  • Etre plus attentif au colon, prostate, seins, ovaires, utérus, yeux.
  • Faire une densitométrie osseuse pour suivre l'évolution de l'ostéoporose et instaurer un traitement si nécessaire.
  • Surveiller le coeur et diminuer les facteurs de risque cardio-vasculaires (cholestérol, tension artérielle, athérosclérose, obésité, sédentarité, alcool, tabac...).
  • Faire un fond d'oeil chez un professionnel de la santé à la recherche d'une dégénerescence maculaire liée à l'âge (DMLA), 1ère cause de cécité chez la personne de plus de 60 ans.
  • Détecter les troubles de la mémoire.