dimanche 12 avril 2015

La douleur chronique : une douleur bien réelle


Bien qu'elle soit méconnue et surtout incomprise, la douleur chronique touche environ 2.5 million de québécois.  Elle est définie comme "une douleur dans apparente raison biologique qui persiste bien au delà du temps normal de guérison". 

Il fut un temps, malheureusement pas si lointain, où les individus se plaignant de douleurs chroniques étaient considérées comme des malades imaginaires ou des personnes en quête d'attention.  On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien et que la douleur chronique est une maladie à part entière, un désordre distinct du système nerveux produit et maintenu par une variété de processus cellulaires anormaux.

Sournoise, la douleur chronique peut être intermittente (ex: les migraines) ou ne laisser aucun répit.  La douleur peut aussi varier d'intensité au fil des jours (ex: maux de dos).  Elle peut être continue ou augmenter en intensité au fur et à mesure que se développe une maladie dégénérative comme l'arthrite rhumatoïde ou un cancer.  La douleur chronique peut aussi s'installer suite à un accident, une infection ou une chirurgie ayant endommagé un nerf.  Celui-ci continue donc d'émettre des messages de douleurs injustifiés (douleur neuropathique).

Même si les douleurs physiques sont au centre de cette condition, ce sont les douleurs psychologiques en découlant qui causent bien souvent le plus de dommages!  Anxiété, dépression, troubles du sommeil, difficulté de concentration... 

Vivre pendant de nombreux mois avec, par exemple une lombalgie ou des migraines, peut devenir très invalidant.  La personne devient incapable d'effectuer ses tâches quotidiennes puisque le simple fait de se concentrer sur autre chose que la douleur est impossible. C'est alors que surviennent les troubles psychologiques tels que la colère, la détresse, le désespoir, l'insomnie ou la dépression.  S'en suit alors un cercle infernal : la dépression augmente la douleur, déprimant d'autant plus l'humeur du patient.  

Un traitement ?  Miser sur l'approche multidisciplinaire

L'approche multidisciplinaire est la méthode la plus efficace pour soulager les patients souffrant de douleurs chroniques.  Le premier intervenant demeure le médecin, qui par la médication, tentera de réduire au maximum la douleur.  Le psychologue pourra offrir le soutient nécessaire afin d'améliorer l'humeur ainsi que différentes techniques de gestion de la douleur (visualisation, hypnose, etc.).  Enfin, un professionnel en santé musculo-squelettique aidera le patient à optimiser la fonction des articulations, muscles, tendons et ligaments ainsi que de faire diminuer la douleur. 

Le but des thérapies complémentaires (ex: chiropraticien, physiothérapie) est de redonner le plus de mobilité possible à la colonne afin d'éliminer l'irritation nerveuse qui est à la base des symptômes.  En plus de procéder à des manipulations vertébrales, le chiropraticien peut conseiller le patient en matière d'alimentation, d'exercice physique, de gestion du stress et d'ergonomie de son poste de travail.

dimanche 5 avril 2015

Un oeuf par jour... éloigne le médecin pour toujours???

Les oeufs sont-ils mauvais pour la santé?

Les oeufs ont longtemps occupé la place "d'ennemi" dans le domaine alimentaire.  En raison de sa teneur élevée en cholestérol, on le croyait responsable du cholestérol sanguin.  


Ces affirmations ont été démenties récemment grâce aux recherches scientifiques: il a été démontré que l'oeuf n'altère en aucun cas le taux de cholestérol.  Ces nouvelles recherches confirment qu'une consommation modérée d'oeufs apporte à l'orgasime une quantité intéressante de nutriments indispensables pour la santé.

Les nombreuses études qui ont démontré que la consommation d'un ou deux oeufs par jour n'augmente aucunement le risque d'être atteint de maladies cardio-vasculaires.  De plus, les oeufs contiennent un nutiment essentiel au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire et du cerveau : la choline




Publiée dans le British Medical Journal par une équipe de l'université Huazhong (Chine), une récente étude analyse les données de plus de 20autres recherches sur le sujet.  Cette méta-analyse conclue que malgré la forte teneur en cholestérol "consommer un oeuf par jour n'est aucunement lié à une augmentation du risque d'infarctus".  On cite en exemple la population japonaise, friande d'oeufs, mais affichant des taux de maladies cardiovasculaire plus bas que plusieurs autres pays.

Les oeufs renferment plusieurs vitamines et protéines.  Ils s'avèrent très utiles en présention de nombreuses maladies, notamment celles liées au cerveau.  Les oeufs mériteraient donc de retrouver une place de choix dans nos assiettes!